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Pour lutter contre la crise du logement affectant la communauté LGBTQ, tous les organismes de logement doivent, d’ici décembre 2020, mettre en œuvre un programme de formation permettant de mieux comprendre les besoins de logement des personnes LGBTQ. Il s’agit de la recommandation phare d’un nouveau rapport de World Habitat, publié aujourd’hui le mercredi 20 juin 2018.

Le rapport, intitulé Left Out: Why many LGBTQ+ people aren’t accessing their right to housing in the UK (« Laissées pour compte : Pourquoi de nombreuses personnes LBGTQ n’ont pas accès au droit au logement au Royaume-Uni »), présente les recherches et études de cas qui démontrent le nombre disproportionné de problèmes de logement rencontrés par les personnes LGBTQ. Ces problèmes causent des niveaux élevés de discrimination mais sont généralement passés sous silence. Ce rapport analyse l’impact de ces problèmes avec un accent spécifique sur les personnes âgées, les victimes de violence domestique, les demandeurs d’asile et les réfugiés, et les personnes sans domicile.

La situation est grave. Si une personne sur vingt (cinq à sept pour cent) de la population britannique est lesbienne, gaie ou bisexuelle, un jeune sans domicile sur quatre des régions urbaines appartiendrait à la communauté LGBTQ. Près de la moitié des gais et bisexuels sont victimes de violence domestique de la part d’un membre de leur famille ou de leur partenaire depuis l’âge de 16 ans. La moitié des personnes LGBTQ plus âgées ont peur de révéler leur sexualité ou identité sexuelle à des organismes de logement. Et dans la mesure où l’homosexualité est toujours illégale dans 72 pays, de nombreuses personnes LGBTQ sont obligées de rechercher l’asile dans un autre pays.

Outre la formation et les campagnes de sensibilisation, voici d’autres grandes actions qui permettraient d’améliorer l’accompagnement ciblé et proactif des personnes LGBTQ :

  • des études thématiques et le transfert des connaissances ;
  • la consécration de temps et de ressources à des actions communautaires ;
  • des amendements politiques pour créer des changements positifs ;
  • un accent sur la diversité ; et
  • la collaboration entre différents services.

Mariangela Veronesi, auteur de Left Out et chargée de programme à World Habitat, a affirmé :

« Trop de personnes LGBTQ ne disposent pas de leur propre domicile. Le nombre disproportionné de personnes LGBTQ qui sont sans domicile ou victimes d’abus et d’harcèlement est choquant et mérite des réponses immédiate. »

« Nous espérons que ce rapport aidera le secteur du logement et la société dans son ensemble à mieux comprendre une communauté souvent laissée pour compte, notamment en matière de solutions. Une nouvelle fois, la réalité vient nous rappeler que nous sommes loin de fournir le droit au logement pour tous, mais également que nous pouvons prendre des mesures pour y tendre le plus possible. »

Bob Green, Directeur général de Stonewall Housing, a affirmé:

« J’ai été incroyablement impressionné par l’approche de World Habitat depuis le début de nos contacts il y a deux ans. J’ai été encouragé par leur volonté de rencontrer le personnel, les bénévoles et les usagers afin de bien comprendre les besoins spécifiques en matière de logement des lesbiennes, gais, bisexuels, transgenres, etc. »

« Je salue la publication de ce rapport parce qu’il attire l’attention sur la nécessité de comprendre les besoins de logement de nos communautés et d’améliorer les services de logement disponibles pour les personnes qui ont besoin d’un logement sûr pour assumer leur identité et atteindre leur plein potentiel. »


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